Bio

CV

38 rue de l’ermitage
93100 Montreuil
renierclairesummer@gmail.com
www.claire-renier-plasticienne.com

EXPOSITIONS PERSONNELLES / MARCHES

-Workshop « Créer une marche sensible et participative », Ecole d’art du Beauvaisis, Beauvais, nov. 2023

-Workshop « Créer une marche singulière », Université catholique d’Angers, oct. 2022

-Marche menée avec Alice Freytet, Rencontres « La Marche catalyse de l’art et du savoir », FRAC PACA, EHESS, Ecole du Paysage de Marseille, 13 Mars 2020.

-Le fil de la marche, COUR AVEC VUE, décembre 2019, Montreuil

-Les animaux conjuguent leurs verbes en silence, Improvisation in situ, autour d’un texte de Jean-Christophe Bailly, Rencontres Artistiques et Permacoles, Drôme, août 2013.
-Marche Oblique, 27 avril 2013, Cracovie, Mécanismes pour une entente, 2013
-Par les soirs bleus, Librairie Mona Lisait, 17 bis rue Pavée, du 9 mars au 9 avril 2012.
-Marche des passages, Le Commissariat, Paris, sur l’invitation de Jean-Paul Thibeau, 11 juin 2011
-Marche buissonnière, Galerie du Buisson, Paris, 10 avril 2011
-Flux, 24 mars 2007, à la fin de résidence à Cap 15, Saint-Antoine, Marseille
-Reading Tour, Marche et performances le 13 mai 2007 dans la ville de Marseille, organisé dans le cadre des Protocoles Méta, Jean-Paul Thibeau, Grands bains Douches de la Plaine
-Affleurements, « 2 pièces cuisine », Paris, janvier 2004

EXPOSITIONS COLLECTIVES

-Portes Ouvertes des Ateliers d’artistes, Opale, Montreuil, 2022 et 2023

-Des marches, démarches, FRAC PACA, à partir du 8 février 2020.

-Habiter, La Teste-de-Buch, du 23 septembre au 2 octobre 2016.
-Les yeux fermés, avec Pierre Thibaut, Virginie Gautier, Michel Bresson, Galerie du Buisson de mars à mai 2011
-Rev’arts, Biennale d’art contemporain de Bezons, 2 au 21 juin 2009
-Verdure, Salle d’exposition de Guyancourt, 6 au 31 2009
-Le rez-de-chaussée de la ville, AAA, Atelier d’architecture autogéré, PARIS 18ème, 2008
-Artistas por el Medio Ambiente, Galerie Hecaro, Mexico, 23 sep.-10 oct. 2008.
-Réserve Naturelle, avec Laura Brunellière, Exposition et organisation d’une Marche, Espace En Cours, PARIS octobre 2005.
-Jardins, Paysages, Environnement, Ligne 14 du Métro, IESA et RATP, Paris, août 2004.

FILMS et VIDEOS

-Sororal, 2017 (13’09), diaporama photographique, musique Frédéric Nogray
-Le diamant, 201 (46’34) Moyen métrage
-La Rampe, 2009 (5’33), diaporama photographique. Son Nicolas Bralet
-Snaking, 2008 (3’02)

PARCOURS

-COMMISSAIRE d’EXPOSITION :

Sidération, photographies de Frédéric Desmesure, COUR AVEC VUE, les 22 et 23 mars 2020, Montreuil, avec Régine Feldgen.

Filaire, avec Rémi Uchéda, soirée de performances aux Ateliers Babiole, Ivry-sur-Seine, 10 juin 2017 : Performances de Rémi Uchéda avec Aga Miley, Claire Renier, Laurent Prexl, Lotus Eddé-Khouri et Christophe Macé.

Les yeux fermés, du 5 mars au 14 mai 2011 : Michel Bresson, Virginie Gautier, Claire Renier et Pierre Thibaut à la Galerie du Buisson, Paris. Evénements : lecture de Virginie Gautier ; séminaire avec Jean-Paul Thibeau, promenade « active » dans le quartier de Belleville ; soirée de projection de films et vidéos « En dessous du visible »

-ENSEIGNANTE en esthétique et histoire de l’art contemporain à l’Ecole Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence : 2004/2008

-CONFERENCIERE

-au Musée National d’Art Moderne, Centre Georges Pompidou de 1996 à 2004 : dans les collections d’art moderne et contemporain et dans les expositions temporaires

-au MAC VAL, Musée d’Art Contemporain du Val-de-Marne, de sept 2003 à sept. 2004.

au Palais de Tokyo de juillet 2002 à sept. 2003

-PROGRAMMATRICE DE FILMS et de VIDEOS 

-La marche, Carte Blanche à Claire Renier : SCRATCH Light Cone, Paris, 11 février 2014.
-En dessous du visible, Galerie FIN AVRIL, 30 avril 2011.
-Les 25 ans de LIGHTCONE, Institut finlandais, Quartier Latin, Paris, Les Voûtes,sept. 2007.
-Divagations, Paris, cinéma Le Barbizon, 2005
-Junk, Paris, cinéma La Clef, 2003

-ARTICLES

-Correspondance entre Claire Renier et Brigitte Bauer, Aller aux jardins, Trans Photographic Press, 2012.
-Farniente, Claire-Jeanne Jezequel, Ralph Rumney, Critique d’art N°15, 03/2000.
-Guillaume Paris, We are the world, Le Palais de Tokyo, oct. 2002.
-Tobias Rehberger, Night Shift, Palais de Tokyo, déc. 2002.
-Marcher, courir, lâcher, plier, glisser, étreindre, tourner, tomber, filmer…. » Digressions autour de deux œuvres d’Yvonne Rainer, Danse/Cadence, Exploding, N°10, juil. 2003.
-Une mise à nu du cinéma, livret VHS et DVD Deux fois Jackie Raynal, Re-voir vidéos.

FORMATION

-DEA Histoire de l’art : Entre lieu et architecture, pour une expérience perceptuelle.
Université Rennes II Haute Bretagne. Direction Jean-Marc Poinsot. Mention Bien.1998
-MST Médiation Culturelle « Musées et patrimoine », Université Paris VIII. Mémoire sur l’œuvre de Robert Smithson.
-DEUG Arts Plastiques, 1993, Université Rennes II Haute Bretagne.

Sororal 2013-2017

Sororal

Série photographique et film, 2013-2017

En 2013, Claire Renier commence à photographier les cabines téléphoniques à Paris. Elle se rend compte progressivement que celles-ci sont en train de disparaître et décide alors de réaliser une série photographique sur les cabines. Lors de ses déplacements et voyages, elle photographie aussi des cabines en province et à l’étranger.

En 2017, elle réalise un film à partir des photographies de cabines de Paris et la banlieue, Sororal. Elle fait appel au musicien et compositeur Frédéric Nogray pour réaliser le son du film, qui crée une musique minimaliste et concrète. Le film plonge le spectateur dans une traversée méditative et une réflexion sur notre société.

Ci-dessous, les photographies du film Sororal :

Film de la performance SORORAL, par Pierrick Paulian, Ateliers Babiole, 10 juin 2017

https://vimeo.com/224367544

Dans la performance Sororal, Claire Renier poursuit sa recherche sur la transformation de notre paysage urbain, un questionnement sur la place de l’homme dans l’espace public avec les médiums du film et de la performance.
Elle travaille ici sur la porosité entre les disciplines artistiques : sculpture-danse, sculpture-cinéma, danse et cinéma.

En 2013, elle commence à photographier les cabines téléphoniques à Paris, en banlieue, en province et à l’étranger, puis se rend compte qu’elles sont en train de disparaître, et réalise une série photographique et un film Sororal (2017). Elle fait appel au musicien Frédéric Nogray pour la musique du film, qui crée une musique minimaliste et concrète.

Praticienne assidue de danse contemporaine, Claire Renier suit les cours de Claire Filmon en 2016 et 2017, qui va l’aider à créer un mouvement pour accompagner la projection du film Sororal.

Le film Sororal plonge le spectateur dans une traversée méditative et une réflexion sur notre société.

Sororal

Pièce chorégraphique

Une projection de photographies de cabines téléphoniques. Un corps dans l’espace.
Immobile. Les yeux fermés. Le film a démarré.
Succession des cabines. On entend le bruit de la ville. Un son rémanent. Elle ouvre les yeux. Elle ne bouge toujours pas. Elle fait bloc. Elle regarde devant elle, au loin. Que voit-elle ? On regarde ces objets qui se succèdent. Les cabines qui ont disparu. On a soudain une hésitation, qui regarder, quoi regarder. Les cabines se succèdent et on surveille le corps du coin de l’oeil, voir si ça a bougé de ce côté-là.
Elle pivote sur le côté droit. Elle regarde à son tour les cabines. On les regarde ensemble. Corps – totem qui fait face à d’autres corps, transparents.
Présences qui se frottent. Marche vers le mur, juste à côté des cabines. Tout contre. Des sculptures. Se poser contre le mur. Appui. Mouvement qui vient du fond du corps. Susciter l’envie de se mouvoir, d’engager le mouvement.

Le diamant

Le diamant, 2015, 45 minutes

Le fil conducteur de ce film est un voyage, celui de la réalisatrice Claire et son père, Jean Renier, en 2003 sur un voilier aux Antilles.
Ils y ont vécu en famille avec la mère de Claire, Francine, de 1975 à 1979.
En rejoignant son père aux Antilles, Claire n’avait pas prévu au départ de faire un film. Au retour, en regardant les images récoltées pendant cette traversée, les siennes et celles de son père, l’envie lui est venue d’en réaliser un. PLusieurs choses se mêlent dans ce film : le récit en voix off de ces « retrouvailles », le retour sur des lieux de l’enfance, le rapport au paysage. Ce film nous invite à une expérience, et à porter à un regard sur le rôle de la caméra…Comment s’immisce-t-elle? Comment induit-elle une distance ou une proximité face aux événements? Enfin, comment peut-elle être aussi un moyen de se reconnecter au monde…

PROJECTIONS

-Festival du film de famille, Espace 1789, Saint-Ouen, 29 novembre 2014.

Polygone étoilé, avec l’association Film Flamme, décembre 2014, Marseille.

Café-Ciné #11, le 13 mars 2015, Projection-rencontre à 18H30 organisée par l’association La Petite Lanterne, Hôtel Arc-en-Ciel, Les Sables d’Olonne.

Ciné-jardin, le 8 juillet 2016, organisée par Régine Felgden, L’Usine, Montreuil.

…FILAIRE

Soirée de performances

conçue et organisée avec Rémi Uchéda

Ateliers Babiole Ivry-sur-Seine le 10 juin 2017

Le samedi 10 juin, Claire Renier et Rémi Uchéda présentent une soirée de performances, invitant des artistes qui se trouvent aussi au croisement de plusieurs disciplines : la sculpture, la photographie, la danse ou le son…

PERFORMANCES

Lotus Eddé Khouri et Christophe Macé, Structure-Couple

Laurent Chanel, La pesanteur terrestre relève du fait-divers

Rémi Uchéda avec Aga Miley, Cheval d’arçon

Claire Renier, Sororal

Laurent Prexl, L’important est que l’essentiel reste le principal !

Lotus Eddé Khouri et Christophe Macé, Structure-Couple
Lotus Eddé Khouri vient de la danse contemporaine et Christophe Macé de la sculpture.
Ensemble et avec la complicité du musicien Jean-Luc Guionnet, ils développent une série de performances en duo sur des chansons connues.

Laurent Chanel, La pesanteur terrestre relève du fait-divers
L’artiste parle de fictions gravitaires comme d’autres parleraient de science-fiction. Un récit ou les protagonistes seraient remplacés par des qualités physiques : des intensités de densité, des propensions à chuter, des flottaisons, des évidements ou des expansions aux modifications aléatoires.

Rémi Uchéda avec Aga Miley
, Cheval d’arçon
Sculpteur, danseur, et performeur.
Dans cette performance, Rémi Uchéda éprouve la sculpture, la met en exercice. La pièce est là comme un objet à disposition, un praticable, pour se poser, un lieu d’attente avant le déplacement.

Claire Renier, Sororal
Sororal est à la fois un film et une performance. Claire Renier y revisite les liens entre sculpture, photographie, mouvement et son. Elle a collaboré avec le compositeur et musicien Frédéric Nogray pour la création sonore.

Laurent Prexl, L’’important est que l’essentiel reste le principal !

SORORAL, performance Ateliers Babiole

10 juin 2017

Composition sonore : Frédéric Nogray

Une projection de photographies de cabines téléphoniques. Un corps dans l’espace.
Immobile. Les yeux fermés. Le film a démarré.
Succession des cabines. On entend le bruit de la ville. Un son rémanent. Elle ouvre les yeux. Elle ne bouge toujours pas. Elle fait bloc. Elle regarde devant elle, au loin. Que voit-elle ? On regarde ces objets qui se succèdent. Les cabines qui ont disparu. On a soudain une hésitation, qui regarder, quoi regarder. Les cabines se succèdent et on surveille le corps du coin de l’oeil, voir si ça a bougé de ce côté-là.
Elle pivote sur le côté droit. Elle regarde à son tour les cabines. On les regarde ensemble. Corps – totem qui fait face à d’autres corps, transparents.
Présences qui se frottent. Marche vers le mur, juste à côté des cabines. Tout contre. Des sculptures. Se poser contre le mur. Appui. Mouvement qui vient du fond du corps. Susciter l’envie de se mouvoir, d’engager le mouvement.

Lac de Grand-Lieu 2016

 

L’art et la science unis face au changement climatique Institut Culturel du Mexique du 25.11 au 5.12 2015

Incidents of travel mirror in Mexico

 

Incidents of travel in Mexico, 2015
Dessins, mètres en bois, divers objets.

J’ai réalisé cette installation après une longue discussion avec Sergio Puente de Aguilar, scientifique, professeur, spécialiste de la Gestion des risques environnementaux à Mexico. Le travail de Sergio Puente de Aguilar s’appuie sur une analyse des risques dans la ville afin de mettre en place par la suite une politique de prévention. Avec l’installation Incidents of travel in Mexico, j’ai voulu proposer une œuvre à la fois sérieuse et en même temps distanciée avec une pointe d’humour, autour de la question de la « Gestion des risques ».
Les dessins dans la partie gauche de l’installation représentent un certain nombre d’événements tragiques ou de problèmes graves touchant Mexico : des bâtiments dévastés lors du tremblement de terre de 1985, l’explosion de la raffinerie San Juan Ixhuatepec en 1984, l’étalement des bidonvilles, le risque d’éruption du volcan Popocatepelt, la croissance exponentielle de la population…
Face à cette mosaïque de « risques », son « double » composé de vignettes noires lui répond comme en miroir. Dans cette seconde partie de l’installation, des « mètres » en bois animent les surfaces.
Les « mètres » disposés de manière différente sur les « vignettes » noires évoquent l’activité des scientifiques qui s’efforcent de « mesurer » et contrôler ces « risques. Une activité qui peut sembler de l’extérieur un peu dérisoire, face à l’ampleur des problèmes. J’ai voulu montrer aussi comment les problèmes de Mexico sont totalement liés, comment une gestion des risques doit prendre en compte l’imbrication des problèmes.
Le titre de l’installation renvoie au titre des deux volumes Incidents of travel in Central America, Chiapas and Yucatan de l’explorateur américain John Lloyd Stephens à la fin du XIXème siècle, écrits après ses expéditions au Mexique et en Amérique Centrale. Ces livres relatent les découvertes archéologiques et l’exploration de J. L. Stephens des villes en ruine, les monuments et les temples et furent illustrés par le britannique Frederick Catherwood, qui l’accompagna.
J’ai voulu dans lncidents of travel in Mexico, faire un clin d’œil à la fois à ces livres mais aussi à Robert Smithson, artiste américain des années soixante-dix, qui réalisa l’œuvre Incidents of travel mirror in the Yucatan en 1969, en disposant des miroirs dans le paysage du Yucatan.

Les arbres, Languedoc, 2015